Silence

Nier un texte, disait un jour Duras, c’est aussi élaborer ce texte». Loin de respecter un texte immuable, Marguerite Duras tend à le nier et le détruire en même temps qu’à réécrire un autre texte. Pour elle, le texte écrit n’est jamais achevé par rapport au désir d’écrire, puisqu’il y a toujours quelque chose qui lui manque et qui n’est pas accompli. Or le texte est dans un état à mi-chemin entre ce qui est écrit et ce qui va être (ré) écrit. En fait, les textes durassiens s’ouvrent sur une opération négative: le refus, le «non-dire». En face de ses textes, nous nous trouvons d’abord dans un univers érigé par la «mise en vide». En s’appuyant sur les phénomènes de la négativité, l’écriture durassienne opère sur tous les axes de la construction des textes du Cycle indien. Cette opération de la négativité, comporte une façon d’écrire le texte, et notre lecture se fait et se perd dans cet abîme de la négativité cherchant à mettre en évidence la stratégie durassienne de «nier un texte» pour ensuite l’élaborer et s’approcher, par-là, d’un langage de «non-dits.

Dans chaque texte, il y a plusieurs strates qu’on peut analyser pour comprendre les couches inférieures de la structure du roman. Celui-ci est une synthèse harmonieuse des idées qui forme son essence primordiale. Le mouvement romantique a bien nourri la pensée des écrivains contemporains dont Anna Gavalda n’est pas une exception. Elle nous prend par la main et nous dit de venir dans son histoire. Si on pense profondément, on peut vivre mieux, car on sauve perpétuellement l’âme d’une monotonie accablante. La sagesse d’Anna Gavalda apparaît à travers son silence, qui nous suggère la simplicité de vivre. Dans cette recherche, nous essayons de traduire le sens du silence au point de vue psychologique selon les idées de Jacques Lacan et en même temps les points de vue philosophique dans l’œuvre gavaldienne. Ensuite, nous allons décrypter les éléments romantiques déterminés comme l’idéal de référence chez Anna Gavalda dans Billie et nous allons répondre à cette question fondamentale selon laquelle dans quelle mesure l’auteure était influencée par le Romantique et particulièrement Alfred de Musset. Finalement, on va faire un pont entre ce silence philosophique et son génie romantique.

One of the most important structural studies is the examination of narrative techniques in the Quranic stories with the aim of showing the quality of the visual layers. To achieve this type of research, various models and methods are used. One of the interdisciplinary models is dramaturgy. Dramaturgy, as a theatrical function, seeks synergy within the text and displays actions to influence the audience and answer their potential questions; likewise, the audience's confrontational or interactive feelings with the work and structured analyses of the artistic work aim to determine the impact of the narrative and the longevity of the work. In this research, the story of Prophet Moses and Khiḍr (al-Kahf: 60ff) and a part of the story of Joseph have been studied using a descriptive-analytical method. The results show that the quality of using the dramaturgy of silence encompasses ten different and novel types, from authorial silence to causal silence. In these narrative techniques, the Quranic images do not, on their own, draw the narrative lines of the text, but rather are reflected in the domains of certain insights, concepts, and epistemological, cosmological, ethical, and aesthetic assumptions. These seemingly fragmented images are multi-referential and in their echo also include silence, making it a part of such frames. The narrative essence in the story of Khiḍr and Moses and Joseph is the mention of the meta-narrative in two realms: "First, the compositional actions and functions based on reality, and the second part, the descriptive and interpretive actions that recount the paratexts."