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۲۷

چکیده

Jouer le rôle de la mère et son incompatibilité avec le métier d'écrivain est l'un des sujets de discussion de la littérature française du XIXe siècle. Pourtant, il y a eu des femmes à combiner les deux et cela pour faire reconnaître leur rôle social en tant que mère cultivée. Elles l'ont fait avec des stratégies dont l'une et peut-être la plus efficace, est d'adopter un nom masculin pour publier des œuvres littéraires. Le nom masculin prive l'auteur de son identité maternelle et lui délègue la nature et le statut juridique d'un auteur. Pour cela, nous avons choisi Nélida, le roman publié par Marie d’Agoult en 1846 sous la fausse signature de Daniel Stern. Le titre de l’ouvrage, dans interaction avec l’alias de l’auteure, appelle le lecteur à une méta-lecture du texte et contribue à la réhabilitation du prestige de la mère-auteure. Dans ce processus de lecture, qui se fait à partir du nom de l’écrivain et de sa vie et de son choix du titre de l’œuvre, le lecteur atteint à une nouvelle conception de la littérature féminine qui se considérait jusqu’au présent comme immorale et hors norme. Au fait, ce que la mère-auteur entend par l'adoption d'un prénom masculin et ce que le lecteur en perçoit, reflètent à la fois les conditions qui régissent la vie sociale d'une femme intellectuelle qui, ironiquement, est aussi une mère.

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